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zondag 13 mei 2018

Misschien Étienne Balibar’s Magnum opus: Spinoza politique. Le transindividuel - #spinoza


Wel fraai dat Étienne Balibar in het jaar waarin door de Cambridge University Press de verschijning van Spinoza's Political Treatise. A Critical Guide [cf. blog] wordt aangekondigd, de vele teksten met een relevantie voor het begrijpen van de politieke component(en) van Spinoza’s filosofie die hij schreef naast zijn boek, Spinoza et la Politique (1985), bijeenbrengt in:
Étienne Balibar, Spinoza politique. Le transindividuel. Presses Universitaires de France [PUF], 2018 - 480 pagina's - Books.google
Een boek met deze titel verscheen al eerder, eveneens in 1985, maar deze nieuwe editie is zeer uitgebreid. In het Avant-propos dat in z’n geheel bij books.google is te lezen, deelt Balibar mee dat het eerste deel bestaat uit de teksten die dat boek dat 33 jaar eerder verscheen bevatte en dat daaraan twee nieuwe delen zijn toegevoegd. Ik geef na de uitgeverstekst of blurb de inhoudsopgave die m.i. een goed beeld geeft van wat deze turf biedt.

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXu2DTgNjshsD3ZNUvwkyhtmrRlioLiJR9JgtUaZD-6QkGs3yhfvfoctAAlNhmtKYLQYV-jelg_Nazu_AXqeesiWhVVuixWVkWuODNgdutepZzUmSc_li5tGBP_Y1VdXM3dR93ey_ksHxo/s1600/Woudbrookers_2014-07-29_8.JPG
Etienne Balibar op  woensdagmorgen 30 juli 2014 in Barchem [gefotografeerd door blogger]
Ce volume rassemble les principales études consacrées par Étienne Balibar à la philosophie de Spinoza, dans son rapport intrinsèque à la politique. Partant de la thèse que Spinoza avait reprise de Tacite (la « crainte des masses »), il aboutit à une interprétation renouvelée des modes de communication et des genres de vie, que résume la triple explication du Nom divin : Dieu c’est la Loi, Dieu c’est l’Homme, Dieu c’est la Nature. Pour accomplir cette transition, il faut parcourir plusieurs espaces théoriques : la construction de la démocratie comme limite des régimes étatiques, où s’exprime la puissance de l’être en commun ; l’ontologie du transindividuel, qui affirme le primat de la relation sur l’être isolé ; enfin la constitution du sujet comme une conscience recherchant l’intelligence des affections de son propre corps. Cette enquête permet alors d’approfondir la conception de l’anthropologie philosophique que l’auteur défend dans le cadre du débat contemporain sur l’actualité du spinozisme.
Table des Matières
Avant-propos
Origine des textes
Ouverture - Terrere, nisi paveant - La crainte des masses
Première partie - Spinoza et la politique - Avant-propos
Chapitre 1 - Le parti de Spinoza
Le « parti de la liberté »
Religion ou théologie ?
Prédestination et libre arbitre: le conflit des idéologies religieuses
Églises, sectes, partis : la crise de la République hollandaise
Chapitre 2 - Le Traité théologico-politique : un manifeste démocratique
Droit du souverain et liberté de penser
L'État « le plus naturel » : la démocratie
Une philosophie de l'histoire ?
L'héritage de la théocratie
Chapitre 3 - Le Traité politique : une science de l'État
Après 1672: nouvelle problématique
Le plan du Traité politique
Droit et puissance
Le « corps politique » L'amie de l'État : la décision
Chapitre 4 - L'Éthique : une anthropologie politique
La sociabilité
Qu'est-ce que l'obéissance ?
« Éthique » et communication
Chapitre 5 - Politique et communication
Pouvoir et liberté
« Le désir est l'essence même de l'homme »
L'aporie de la communauté et la question de la connaissance

Deuxième partie - Le transindividuel
Chapitre 1 - Individualité et transindividualité chez Spinoza
Le schème spinoziste de la causalité
L'intégration transindividuelle
La « société », ou médiation transindividuelle entre l'imagination et la raison
Qu'est-ce que l'homme ? Le transindividuel, ou l'intersubjectif ?
Chapitre 2 - Potentia multitudinis, quae una veluti mente ducitur
Une restriction paradoxale ?
Quelques tentatives de solution problématiques
Pour une solution « littéraliste »
Conclusion provisoire
Chapitre 3 - Philosophies du transindividuel : Spinoza, Marx, Freud
Marx et le fétichisme : du rapport aliéné a l'aliénation comme rapport
Spinoza et la double constitution de la cité
Freud et les Massenbildungen : identification et institution
Le transindividuel, un quasi-transcendantal ?
Troisième partie - Sujet et vérité : les trois genres
Chapitre I - Jus - Pactum - Lex
Un pacte qui n'en est pas un ?
Un se divise en deux
Structure de l'énonciation
L'affect commun et son aporie
Chapitre 2 - Note sur la conscientia dans l'Éthique
L'invention européenne de la conscience
Conscius/ignarus :l'essence même de l'homme
Ignorer, c'est connaître
Le bien et le mal
L'idée du corps propre
Conscience comme proces
Chapitre 3 - L'institution de la vérité : Hobbes et Spinoza
Chapitre 4 - Les trois Dieux de Spinoza
Deus sive Natura sive Potentia (le Dieu « naturaliste »)
Lex divin (le Dieu « monothéiste »)
Homo homini deus (le Dieu « humaniste »)
Trois Dieux, trois genres de connaissance ?
Chronologie
Index nominum

Frédéric Manzini geeft in het mei-nummer van Philosophie Magazine een korte impressie van dit boek. Hij wijst erop dat Balibar met het concept van transindividualiteit probeert aan te duiden hoe Spinoza individuen denkt: niet als zelfvoorzienende atomen, maar in hun proces van constructie en permanente regeneratie in interactie met anderen. Manzini waarschuwt dat de technische kant van deze “Spinoza-cursus” de gezondheid van de lezer niet ten goede zal komen…

Gelukkig zijn er ook weer uitleggers van Balibar, zoals b.v. Daniela Voss in haar artikel “Immanence, Transindividuality, and the Free Multitude” waarop ik in een blog van gisteren attendeerde.

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